Après la pollution de la nappe phréatique à Belle-Étoile, Rhodia a amélioré ses performances en pollution en envoyant trois tonnes d'HMD dans le Rhône. Après un premier assaut, à chaud, sur les différentes catégories de salariés pour trouver un coupable, la direction s'est faite plus discrète ces derniers temps. Ça se comprend, vu le nombre d'énormes anomalies constatées durant cet accident : alarmes ne fonctionnant pas, procédures absentes, pas de clé d'accès à la déverse au Rhône...

Comment peut-on arriver à une telle bavure ? La recette est simple : en supprimant des effectifs, en sous-traitant plusieurs services, en ajoutant du travail et un atelier à un autre déjà débordé...

Extrait du bulletin Lutte Ouvrière Rhodia - site de Belle-Étoile