C'est la bagatelle de trois milliards d'euros que l'État a dû consacrer à la remise à flot du porte-avions Charles-de- Gaulle dont l'hélice a longtemps refusé de le propulser.

Cette coquette somme ne comprend pas le coût des avions qu'il doit promener à travers les mers et les océans. Mais en plus comme tout porte-avions qui se respecte, il doit être doté de missiles à tête nucléaire... uniquement défensifs, nous précise-t-on.

Il en faudrait 48 d'après les calculs des services du ministère de la Défense nationale. La ministre, Madame Alliot-Marie, s'est chargée de les réclamer haut et fort.

Si vous vous demandez pourquoi le budget se réduit comme peau de chagrin pour les hôpitaux, les écoles et les transports publics, pas besoin de tête chercheuse pour trouver la réponse. Le budget des forces armées frise les 15 milliards d'euros et il engloutit à fonds perdu ce qui fait défaut ailleurs.