Les recettes procurées par le paiement d'un titre de transport financent actuellement à peine plus du quart des dépenses de transport en commun d'Ile-de-France. Pour les réseaux de province, leur part est estimée à 16 % du coût en moyenne. Mais quelques villes ont institué le transport public gratuit et affichent des taux de fréquentation élevés : c'est le cas de Compiègne, Gap, Vitré, Châteauroux, Mayenne, Colomiers en Haute-Garonne.

Le président du conseil régional d'Ile-de-France objecte que " la situation n'est pas comparable. Ce sont des villes moyennes avec des réseaux de bus. En Ile-de-France, nous avons des bus mais aussi des métros, des RER, des tramways... et 12 millions d'habitants ".

Or justement cette densité de population et celle du réseau de transport ont attiré un grand nombre d'entreprises, en mesure d'apporter leur contribution financière pour aboutir à la gratuité des transports en commun.