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Leur société
France-Israël : match sous haute propagande
Macron a assisté le 14 novembre au match France-Israël au Stade de France.
Ce ne sont pas le beau jeu, les buts et l’afflux de spectateurs qui ont fait le spectacle lors de ce match. C’est la mise en scène du soutien indéfectible des dirigeants français à la politique d’extrême droite de Netanyahou et à sa guerre immonde contre Gaza. Macron, Hollande, Sarkozy et Barnier assistaient au match dans un stade où seuls les drapeaux français et israélien pouvaient flotter. Les bannières palestiniennes, de même que les messages à caractère politique, étaient interdits.
Le dispositif sécuritaire a transformé le stade en une base militaire : 4 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés ainsi que 1 600 agents de sécurité au Stade de France, et le RAID, unité d’élite de la police nationale, pour assurer la sécurité de l’équipe d’Israël. « Pour ceux qui veulent causer des troubles, la réponse des forces de sécurité intérieure sera extrêmement ferme », a tenu à préciser Nuñez, le préfet de police de Paris.
Depuis le début de la guerre à Gaza, l’État français n’a cessé de faire passer les opposants à cette sale guerre pour des partisans du terrorisme et des antisémites. Ces mensonges grossiers se sont progressivement transformés en une propagande haineuse contre les musulmans, les présentant comme des dangers pour la sécurité publique. Cette politique du mensonge fait doublement mal. Elle renforce le racisme contre les musulmans et favorise en fait l’antisémitisme.