Commune du département de la Grande Anse, Anse-d’Hainault était depuis quelques temps sous la menace des gangs qui tentaient de s’y installer. Mais la population, vigilante, les a toujours mis en échec.

Le mardi 17 septembre, un présumé bandit a été lynché par les paysans de la commune. Un mois avant, dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 août, une quinzaine de malfrats ont été lynchés par des habitants du quartier de Boudon, deuxième section de la dite commune d’Anse-d’Hainault.

Détachés de la coalition des gangs Viv ansanm dans la capitale, ces malfrats avaient sans doute pour mission d’implanter l’organisation criminelle dans la commune. Depuis leur arrivée au début de l’année 2024, ils terrorisent la population, volent le bétail et violent les jeunes filles. Dans un premier temps, pris de peur, la plupart des habitants avaient fui les agressions des bandits. Mais révoltés par cette situation, les paysans se sont organisés pour les contrecarrer. La mobilisation s’est intensifiée au fur et à mesure de la montée de la colère des paysans. Une attitude payante qui a obligé les bandits à prendre la poudre d’escampette.

La population d’Anse d’Hainault a décidé de prendre sa sécurité en main. Elle a raison. Ses luttes ont permis de vaincre les gangs, de les chasser et de recouvrer la liberté en peu de temps. La mobilisation de l’ensemble de la population est le moyen le plus efficace pour se défendre contre les bandes criminelles.