Imperiales Wheels – Châteauroux : patron voyou et menteur26/06/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/06/P13-4_Imperials_Wheels_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Imperiales Wheels – Châteauroux : patron voyou et menteur

La colère a monté d’un cran le jeudi 20 juin au piquet de grève installé depuis six jours devant la porte de l’usine Imperiales Wheels de Châteauroux, producteur de jantes en aluminium comptant 176 salariés.

Illustration - patron voyou et menteur

La présidente du tribunal de commerce a demandé la liquidation immédiate, sans laisser un délai de huit jours de discussions avec l’État, espéré par des syndicalistes. Samedi 22 juin, Rachida Dati, venue soutenir le candidat macroniste sur le marché de Châteauroux, a promis d’intervenir en haut lieu. Ce candidat a déclaré devant elle, la presse et les travailleurs qu’elle avait dit « ce qu’ils voulaient entendre ».

Depuis une dizaine d’années, les redressements judiciaires se sont succédé chez Imperiales Wheels. Les travailleurs ont subi les licenciements, la disparition de certaines primes, le chômage partiel à répétition depuis 2020. Par contre, au nom de la réindustrialisation et du Made in France, les repreneurs qui eux aussi se sont succédé ont encaissé environ 50 millions d’aides de l’État et de la région. Cela pour le plus grand bénéfice des donneurs d’ordres que sont Stellantis et Renault, les principaux clients de l’entreprise.

Si certains espèrent obtenir leur dû dans le cadre du plan social et économique (PSE), les travailleurs sont devant l’usine, discutent et restent mobilisés.

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