Julian Assange : une liberté cher payée26/06/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/06/une_2917-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Dans le monde

Julian Assange : une liberté cher payée

Après avoir vécu plus de treize ans sous la menace de 175 ans de prison en vertu d’une loi des États-Unis sur l’espionnage, Julian Assange après qu’il a plaidé coupable est libre de ses mouvements.

Le « crime » reproché à cet informaticien australien était la divulgation sur son site Internet, WikiLeaks, des exactions commises par l’armée américaine en Irak et ailleurs. Les gouvernements du démocrate Barack Obama et de ses successeurs ne pouvaient le tolérer et ils n’ont cessé de le poursuivre, faisant pression sur les dirigeants des pays où il cherchait refuge.

Alors que Assange était en Grande-Bretagne, la Suède a émis un mandat d’arrêt international pour l’interroger sur des accusations de viol. Après que plusieurs pays, dont la France, eurent refusé de l’accueillir, i l se réfugia dans l’ambassade de l’Équateur à Londres, où il resta cloîtré pendant sept ans. Suite au changement du gouvernement de ce pays, qui ne voulait pas s’encombrer de ce lanceur d’alerte, il fut aussitôt arrêté et emprisonné à Londres jusqu’à ces derniers jours.

Julian Assange est maintenant libéré, après avoir subi treize ans de réclusion et de prison. Il a payé cher le fait de s’en être pris à l’armée américaine. Mais si les États-Unis frappent lourdement ceux qui osent dénoncer les crimes commis par leur armée, les autres pays, qui se qualifient eux aussi de démocraties, n’ont pas hésité une seconde à lui claquer la porte au nez.

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