Stellantis – Rennes : à force de tirer sur la corde…26/06/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/06/une_2917-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Stellantis – Rennes : à force de tirer sur la corde…

À l’usine automobile Stellantis de Rennes-La Janais, qui compte environ 2 000 travailleurs, c’est le grand bazar. Un bazar dicté par les impératifs du profit.

Des jours de chômage partiel ont été programmés, largement financés par l’argent public, décidés au dernier moment, et 200 intérimaires ont été licenciés en février. Dans le même temps, ce sont des cadences infernales quand il faut travailler avec des demi-heures supplémentaires, là aussi imposées au dernier moment. La direction voulait aussi imposer de travailler le samedi, les 15 et 22 juin. Pourtant, elle a dû y renoncer, là encore, au dernier moment. Pour le premier samedi, elle a expliqué que ce serait parce que des pièces étaient bloquées dans le canal de Suez, et pour l’autre parce qu’il manquerait des sièges, qui viennent du bâtiment d’à côté…

Ces explications farfelues cachent bien mal la réalité. En fait, ce sont surtout des bras qui auraient manqué ces samedis-là, les salariés étant de plus en plus nombreux à refuser de gâcher un samedi pour fabriquer des voitures, et l’idée de la grève progresse.

Personne ne veut travailler le samedi. Que la direction les annule tous !

Partager