Rien ne va plus à l’hôpital

A l'hôpital de Saint-Brieuc, après la mobilisation du personnel en mai dernier qui a permis de conserver la demi-heure de repas payée, c'est la généralisation du passage à la journée de 12 heures de travail qui provoque la colère.

À cela s'ajoute la régulation des Urgences, c'est à dire leur fermeture partielle, liée au manque de lits et de personnel.

Le service Réanimation vient de se mettre en grève après la mise à l'écart d'une cadre opposée à la réforme du temps de travail, et pas assez "souple" aux yeux de la direction.

Cette dernière voudrait appliquer en force les directives de l'ARS et du gouvernement, plus soucieux d'augmenter le budget militaire que de donner aux hôpitaux les moyens de fonctionner.

Pour lui faire entendre raison, à Saint-Brieuc comme ailleurs, la mobilisation du personnel de santé est plus que nécessaire.