Dumarey Strasbourg : Coup de colère04/07/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/07/Capture_d%C3%A9cran_2024-07-04_%C3%A0_17.25.24.png.420x236_q85_box-0%2C17%2C1240%2C715_crop_detail.png

Brève

Dumarey Strasbourg

Coup de colère

Illustration - Coup de colère

Mardi matin, à l’appel des syndicats, 90% des travailleurs de l’usine de boites de vitesse Dumarey (ex-General Motors) se sont mis en grève, suivi par les équipes d’après-midi et de la nuit.

Depuis l’annonce de l’arrêt de la production de la boîte de vitesse 8 HP fin août, les travailleurs sont dans l’incertitude. La direction a annoncé en fin de semaine qu’elle envisageait un PSE, c'est-à-dire des licenciements pour une bonne partie des travailleurs. Et ce ne sont pas les « prêts » de travailleurs aux usines Lohr et Flender, une trentaine de départs anticipés en retraite, et des formations pour deux douzaines de personnes qui peuvent rassurer la grande majorité qui n’est pas concernée.

Mercredi matin la grève s’est poursuivie, mais en milieu de matinée, la direction a fait une annonce : ZF, le donneur d’ordre, lui-même sous-traitant de BMW, accorderait « éventuellement » 20 000 boîtes à produire d’ici fin décembre, ce qui est dérisoire.

La CFDT s’est emparée de ce hochet pour dire qu’elle se retirait de la grève. Et dans la foulée, la CGT a proposé un vote à l’équipe d’après-midi qui a donné une majorité pour la reprise du travail.

Quand il s'agit de se défendre, les travailleurs sont unis quelle que soit leur origine, leur qualification, ou leur vote. Car c'est ensemble qu'on peut faire payer les capitalistes, qu’ils s’appellent Dumarey, ZF, BMW, et Cie.

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