Des travailleurs logés dans des bidonvilles

Autour d’Angers, près de 400 Roms venus de Bulgarie et de Roumanie s’entassent dans quatre bidonvilles, dans des conditions indignes, sans électricité ni sanitaires.

Ces hommes et ces femmes travaillent dans la viticulture et le maraîchage. Mais les patrons qui les exploitent n’ont rien prévu pour leur hébergement, et l’État s’en lave les mains, promettant des bungalows... dont personne n’a encore vu la couleur. Quant aux maires des communes où ces camps ont grandi (Trélazé, St-Barthélemy et Verrières-en-Anjou), ils déplorent à juste titre la passivité de la direction d’Angers Loire Métropole face à ce drame quotidien, que les petites collectivités ne peuvent gérer seules.

Des équipements d’urgence, un hébergement en dur pour tous, la scolarisation immédiate des  enfants et adolescents : dans un pays impérialiste aussi riche que la France, il y a les moyens d’assurer tout cela. Et pas dans 107 ans !