Hôtels Campanile et Première classe Suresnes (92) : Femmes de chambre en grève08/09/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/09/P9-3_Femmes_de_chambres_Suresnes_en_gr%C3%A8ve_C_LO.jpg.1200x675_q85_box-0023601328_crop_detail.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C1199%2C675_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôtels Campanile et Première classe Suresnes (92)

Femmes de chambre en grève

Illustration - Femmes de chambre en grève

Depuis le 19 août, une quinzaine de femmes de chambre des établissements Campanile et Première Classe de Suresnes sont en grève pour demander l’indexation des salaires sur l’inflation, une prime au pouvoir d’achat et la réintégration de leur collègue malienne Magassa, qui vient d’être licenciée. Partie au Mali pendant ses congés, cette travailleuse y a perdu sa carte de séjour valable dix ans. Les difficultés de télécommunication étant considérables dans son village, elle a prévenu la direction de ses problèmes à travers sa déléguée. La direction, estimant qu’elle n’avait pas été informée par écrit, la licencie pour absence injustifiée.

Ces salariés appartiennent au groupe Louvre Hôtel qui se targue d’être le deuxième groupe hôtelier européen avec plus de 1 700 hôtels dans le monde. Les femmes de chambres, ces « petites mains » comme elles s’appellent, ne sont pas prêtes à baisser la tête.

Elles mènent leur lutte… avec classe.

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