Patron voyou et menteur

La colère a monté d’un cran au piquet de grève installé depuis 4 jours devant la porte de l’usine Imperiales Wheels, producteur de jantes alu.

La présidente du tribunal de commerce a demandé la liquidation immédiate, sans laisser un délai de huit jours de discussions avec l’Etat, espéré par des syndicalistes.

En effet, samedi dernier, Rachida Dati venue soutenir le candidat macroniste sur le marché de Châteauroux, avait promis d’intervenir en haut lieu. Ce candidat avait déclaré devant elle, la presse et les travailleurs qu’elle avait dit : « ce qu’ils voulaient entendre ».

Depuis une dizaine d’année les redressements judiciaires se sont succédés chez Imperiales Wheels. Les travailleurs ont subis les licenciements, la disparition de certaines primes, le chômage partiel à répétition depuis 2020.

Par contre au nom de la « réindustrialisation » et « du made in France » les repreneurs qui se sont succédés ont encaissé environ 50 millions d’aide de l’Etat et de la région. Ceci pour le plus grand bénéfice des donneurs d’ordres que sont Stelantis et Renault, les principaux clients de l’entreprise.

Si certains espèrent obtenir leur dû dans le cadre du Plan Social et Economique (PSE), les travailleurs sont devant l’usine, discutent et restent mobilisés.