Non aux licenciements !

Mardi 5 novembre à 9 heures, la direction de l’usine Michelin de Cholet a réuni les 1000 salariés du site pour annoncer sa fermeture d’ici à juin 2025. Refusant de se laisser jeter dehors, des centaines de travailleurs ont bloqué un carrefour et se sont regroupés devant l’entrée, où ils ont décidé d’assurer une présence 24 heures sur 24.

Le patron, qui craint les réactions des ouvriers, a décidé de les payer en « absence indemnisée » jusqu’au lundi 11 novembre, espérant que la production redémarre le lendemain et que la saignée se passe sans vagues. Mais il n’est pas dit que la « prime de reprise » de 600 euros suffise à faire revenir au travail les salariés.

Pendant plus de 50 ans, la famille Michelin s’est engraissée sur le dos des ouvriers de Cholet, et ils devraient se contenter de miettes pour partir ? Cela ne passe pas et les discussions devant l’entrée vont bon train sur les moyens de faire reculer les actionnaires. Avec deux milliards de bénéfices en 2022, en 2023, et sans doute en 2024, ils ont largement de quoi garantir un emploi et un salaire à tous !