La mort de Steve Maia Caniço : La charge policière n’y serait pour rien ?23/09/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/09/44Steve_Maia_Canico.jpg.1200x675_q85_box-420718380_crop_detail.jpg.420x236_q85_box-00675380_crop_detail.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C420%2C236_crop_detail.jpg

Brève

La mort de Steve Maia Caniço

La charge policière n’y serait pour rien ?

illustration
La fresque réalisée en hommage à Steve après sa mort

Le 21 juin 2019, à l’occasion de la fête de la musique, des sound systems installés à l’écart de la ville de Nantes, sur un quai désaffecté de la Loire, ont voulu prolonger de quelques minutes la fête qui devait s’arrêter à 4 h du matin. Le commissaire Chassaing connu pour sa « vision exclusivement musclée de la sécurité », selon les dires mêmes d’un syndicat de policiers, le syndicat SGP Police, a décidé d’intervenir pour faire cesser immédiatement la musique. Résultat : plus d’une dizaine de personnes se sont retrouvées projetées dans la Loire dans la panique qui a suivi la charge de la police et l’usage des lacrymogènes. L’une d’entre elle, Steve Maia Caniço qui ne savait pas nager, n’a pas pu remonter. Son corps a été retrouvé quelques jours plus tard dans le fleuve.

Pour tous les participants c’est la charge policière qui a provoqué cette mort. La famille a porté plainte contre le responsable de cette charge qui repoussait les fêtards vers la Loire, le commissaire Chassaing.

Plus de 4 ans après, la justice en a décidé autrement. Les jets de grenade lacrymogène auraient été une réaction spontanée des policiers qui se sont sentis menacés par les fêtards. Le commissaire n’y est pour rien. Il a été depuis décoré par sa hiérarchie et a connu une promotion.

Qu’on se le dise : l’ordre règne !

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