Les JO à la gare

PRIME À DEUX VITESSES

Pour les JO, la direction a mis en place une prime de 95 euros brut par journée travaillée. Cette prime, les titulaires la toucheront, mais pour nous CDD et intérimaires embauchés pour l'occasion, la direction refuse de nous la donner. En gare, sur le terrain, face aux voyageurs on fait tous le
même boulot, on devrait avoir la même paye.

L'ENVERS DU DÉCOR

Au commercial à PSL, pour une fois nous ne sommes pas en sous-effectif cet été. La direction a mis les moyens, nous dit-on... Sauf que les collègues qui nous renforcent ne sont là que pour quelques semaines. Que les clims des locaux fonctionnent au ralenti... Et qu'on nous demande de nous occuper surtout des trains et navettes desservant les sites JO, et tant pis pour le reste des voyageurs.

En fait, la direction soigne surtout les apparences.

LA LUTTE DES GLACES

La direction a acheté des glaces pour les conducteurs à PSL. Mais le jour où elles sont arrivées, on a aussi vu une flopée de chefs émerger de leurs différents bureaux, jusqu'à celui du directeur. Et les voilà qui mangent leurs glaces... et se prennent en photo, pour la Com’.

Certains ne peuvent pas s'empêcher de s’admirer dans la glace.

LOIN DES JO, LOIN DU CŒUR ?

Pour nous qui travaillons sur le RER A, l’ambiance est légèrement différente : au local de Nanterre-Préfecture, pas de glace, un distributeur de sandwich hors-service, une machine à café qui rame, pareil pour la télé, et des journées de service toujours aussi bien montées. On en oublierait les JO…s’il n’y avait pas des chefs qui viennent regarder passer les trains.

(extrait du bulletin LO)