TOURS : «  Pas d’enfants à la rue » : un combat incessant contre une situation scandaleuse23/10/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/10/un_toit_pour_moi_cest_la_loi.jpg.420x236_q85_box-0%2C188%2C2000%2C1313_crop_detail.jpg

Brève

TOURS

«  Pas d’enfants à la rue » : un combat incessant contre une situation scandaleuse

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Devant la préfecture

Depuis des mois, des enseignants et des parents d’élèves, regroupés dans le collectif « Pas d’enfants à la rue », se battent pour que les enfants de leur école n’aient pas que la rue pour passer la nuit.

Les moyens fournis par l’État sont insuffisants. Lorsqu’il n’y a plus de place au 115, les pouvoirs publics se lavent les mains de ce qui peut advenir aux dizaines de personnes, adultes et enfants, qui restent sur le carreau.

Les membres et les soutiens du collectif sont décidés à se battre contre cette barbarie. Cagnottes pour payer des nuits d’hôtels, soutiens associatifs pour fournir des repas, mais aussi rassemblements, interpellations des pouvoirs publics, occupation du Palais des Sports, du siège de la Métropole, de l’hôtel Hilton…

Depuis une semaine, le collectif a enfin obtenu que ces familles puissent s’installer dans un gymnase, mais seulement le soir à partir de 18 h 30. Le matin et pour la journée, ils retournent à la rue ! Cette solution émane de la municipalité de Tours. La préfecture a refusé d’y apporté le moindre soutien.

Des milliards sont dépensés pour acheter des armes, des moyens de destruction. Mais il n’y a pas les quelques millions qui permettraient de donner un toit à tout le monde ? Le problème du logement ne pourra être résolu qu’en expropriant les capitalistes des secteurs vitaux de l’économie et en réorganisant toute la société sur des bases collectives pour que chaque être humain puisse se nourrir à sa faim, disposer d’un toit, accéder à la santé publique et à l’éducation.

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