Urgences hospitalières : un fonctionnement dégradé qui dure13/09/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/09/89721956-142937333735127-1102447061829156864-n-1-854x641-854x640.jpg.420x236_q85_box-0%2C36%2C854%2C516_crop_detail.jpg

Brève

Urgences hospitalières

un fonctionnement dégradé qui dure

Illustration - un fonctionnement dégradé qui dure

Tout l’été, les urgences de l’hôpital Pellegrin de Bordeaux ont fonctionné en mode dégradé : la nuit, il y avait obligation de passer par le 15. Ce ne sont pas seulement les urgences qui saturaient, mais tous les services de médecine, qui permettent aux urgences d’envoyer leurs patients une fois examinés. Plus de 800 lits sur 3000 sont restés fermés sur cet hôpital.

Dans d’autres hôpitaux du département, comme à Langon ou à Sainte-Foix-la-Grande, la pénurie de personnel soignant a été telle qu’elle a conduit les urgences à fermer purement et simplement à plusieurs reprises durant l’été.

Le plus grave, selon les syndicats de ce secteur, c’est que cette situation, qui nuit aux chances du patient et pèse sur les soignants, a tendance à s’installer et à s’étendre sur toute l’année.

C’est le résultat prévisible de décennies de restrictions pour faire des économies sur la santé. C’est cette politique, menée par tous les gouvernements pendant quarante ans, qui maintenant fait craquer l’hôpital.

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