SNCF – Orléans Les Aubrais : JO, on la joue collectif26/06/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/06/une_2917-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF – Orléans Les Aubrais

JO, on la joue collectif

Depuis l’annonce d’un accord sur les mesures liées aux Jeux Olympiques et Paralympiques entre la direction SNCF et certains syndicats, les cheminots des gares d’Orléans et des Aubrais ne décolèrent pas.

En effet, alors que ces gares se situent à une heure de Paris, que des trains supplémentaires sont prévus, que les voyageurs sont attendus en grand nombre et que les horaires des agents seront modifiés pour l’occasion, ces derniers sont exclus des contreparties financières annoncées par la direction. Le sentiment d’injustice que cela génère est profond et il n’y a pas un jour sans que les chefs en entendent parler. Certains d’entre eux partagent d’ailleurs ce sentiment, car ils ne sont pas tous logés à la même enseigne.

Début juin, une quinzaine d’agents des gares s’étaient réunis et avaient voté la mise en circulation d’une pétition pour demander du personnel supplémentaire et le versement d’une prime journalière. Depuis, cette pétition a été largement signée, y compris par des conducteurs et des contrôleurs du site, pour qui le versement de cette prime est soumis à condition, ou même encore par des cheminots travaillant dans les bureaux. Des cheminots des gares de Tours, Saint- Pierre-des-Corps ou Vierzon l’ont eux aussi reprise à leur compte.

À Orléans, lundi 24 juin, quelques cheminots sont allés la remettre à la direction et en ont profité pour montrer leur détermination. Certains ne comptent pas en rester là et ont décidé de se mettre en grève vendredi 28 juin, pour manifester leur colère et répondre à ce qui, de l’avis de tous, reflète le mépris de la direction. Celle-ci est prévenue : « Pas de jeux sans tous les cheminots. »

Partager