Mario Rinaldi veut renverser le système22/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0021_db36ff4e797f0634f4befb88d0de2008a0b7017a.jpeg.420x236_q85_box-0%2C83%2C726%2C491_crop_detail.jpg

Législatives 2024

Le Républicain lorrain

Mario Rinaldi veut renverser le système

Illustration - Mario Rinaldi veut renverser le système

Lutte ouvrière n’a que faire des promesses des uns et des autres, dans cette course aux législatives 2024.

Ses candidats, comme Mario Rinaldi sur la circonscription de Metz-2, incitent à « retrouver le chemin des luttes collectives. » L’élection est perçue comme un moyen de nouer contact, « dans les usines, le voisinage ».

Chez Lutte ouvrière, peu importe l’élection, le scrutin est l’occasion d’un message unique : renverser le capitalisme. Les législatives du 30 juin n’y dérogent pas.

On aurait tort de s’arrêter à cette vitrine du Grand soir. Car le parti met en avant des candidats qui ont la légitimité du monde ouvrier. Et dont l’objectif révolutionnaire est souvent adossé à une pensée intellectuelle.

Ainsi de Mario Rinaldi, candidat sur la 2e circonscription de Metz (Borny, Grange-aux-Bois, Montigny-lès-Metz, Marly, etc.). « Nous créons la richesse »

 Le mécanicien de 59 ans travaille chez Renault-Sovab. « J’ai connu dix années d’intérim, j’ai bossé dans des boîtes qui ne vont pas bien, comme Ascométal-Hagondange. Au bout d’un moment, on comprend les rapports de domination. Surtout, on comprend que les ouvriers pourraient changer le monde. C’est nous qui créons la richesse. On pourrait renverser ce système qui nous mène à l’abîme. Il faudrait, pour cela, retrouver le chemin des luttes collectives. »

 L’élection est un moyen de nouer contact, « dans les usines, dans le voisinage, sur le terrain ». Pas une fin. Quand on lui parle de concurrents, qui mettent en avant le pouvoir d’achat, Mario Rinaldi s’indigne : « Le camp des travailleurs doit être représenté par les siens. Il y a une instrumentalisation dans ces promesses. Que ce soit pour des sujets du quotidien, comme le frigo vide, ou pour des sujets internationaux, comme la guerre. On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels, écrivait Anatole France. » Mario Rinaldi. .

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