Alsace du Nord : Catherine Gsell, candidate pour Lutte Ouvrière27/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0000_e13487106a32773520a238b2d25560717e25b6a7.jpg.420x236_q85_box-56%2C0%2C945%2C500_crop_detail.jpg

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Alsace du Nord : Catherine Gsell, candidate pour Lutte Ouvrière

Illustration - Alsace du Nord : Catherine Gsell, candidate pour Lutte Ouvrière

 Législatives 2024 - Circonscription d'Alsace du Nord (8e du Bas-Rhin) Catherine Gsell se présente aux élections législatives dans la 8e circonscription du Bas-Rhin pour défendre les idées de Lutte ouvrière.

 Elle se porte à nouveau candidate pour faire entendre « la voix des travailleurs face aux patrons » et « faire front contre l’extrême droite ».

 Catherine Gsell. Photo Franck Kobi

 « Il faut faire la guerre contre les patrons, pas contre nos amis immigrés. »

Le cadre est planté. Catherine Gsell, 58 ans, travaille dans l’Éducation nationale au collège de la Robertsau à Strasbourg. Elle se présente à nouveau dans cette circonscription , « terreau très ouvrier », pour que « les gens retrouvent le chemin des luttes ».

 Elle indique vouloir une indexation des salaires sur l’inflation. « Il y a un problème de réappropriation des richesses. Ce sont les travailleurs qui les produisent, mais ils n’en profitent pas. Il faut arracher le pouvoir à la grande bourgeoisie. »

La candidate parle de « catastrophe » pour le monde ouvrier : « Les gens n’arrivent pas à remplir leur chariot, à trouver des médecins, ni à payer leurs factures. »

 Pour la retraite à 60 ans

Concernant la retraite, elle estime que les travailleurs doivent se sentir utiles, trouver du sens et évoluer dans de bonnes conditions « jusqu’au bout. Les gens sont abîmés dans le milieu ouvrier. Il faut avancer l’âge du départ à la retraite à 60 ans. »

Son autre combat est celui contre l’extrême droite. « On se bat contre la politique anti-ouvrière d’Emmanuel Macron, mais aussi contre le poison raciste que diffuse l’extrême droite. L’immigration n’est pas un problème, mais une richesse. »

Quant aux problèmes écologiques, la candidate s’oppose à la géothermie quand cette dernière « ne fait pas l’objet d’une consultation transparente avec la population et qu’elle ne sert qu’aux profits des industriels ».

Son suppléant est Michel Turmel, 65 ans, domicilié à Schiltigheim, cheminot retraité.

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