Européennes 2024 : Nathalie Arthaud et ses « vrais ouvriers » de colistiers26/05/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/05/Capture_d%C3%A9cran_2024-05-26_101837.png.420x236_q85_box-118%2C0%2C1060%2C531_crop_detail.png

Article de presse

Audincourt

Européennes 2024 : Nathalie Arthaud et ses « vrais ouvriers » de colistiers

Illustration - Européennes 2024 : Nathalie Arthaud et ses «  vrais ouvriers » de colistiers

La cheffe de file de Lutte Ouvrière était en réunion publique, ce samedi à Audincourt, avec Jean-Pierre Mercier, deuxième de la liste LO aux européennes.


 Le local Michel Treppo, les Mulhouse Salah Keltoumi et Nathalie Mulot et le Vésulien Cédric Fischer, tous ouvriers dans l’automobile.


Nathalie Arthaud : « Nous ne sommes pas démoralisés. On continue la lutte pour changer la société. » Photo Ianis Mischi 


« Plus l’échéance approche, plus les collègues parlent des élections européennes. Ils voient bien qu’on travaille à la carte et que ça va péter un jour ou l’autre », avance Michel Treppo. Ouvrier retoucheur, chez Stellantis depuis 35 ans, 

il a vu le site du géant de l’automobile évoluer : « En 1989, nous étions 24 000 à travailler à PSA. Aujourd’hui, on est à peine 6 000. Plus les emplois baissent, plus les profits des patrons augmentent. »

 Michel Treppo fait partie de la liste de Lutte Ouvrière pour les prochaines élections européennes. « Salah Keltoumi et Nathalie Mulot, de Mulhouse et Cédric Fischer de Haute-Saône aussi », dit Nathalie Arthaud , tout en les présentant.

La cheffe de file du parti trotskiste de préciser : « On a une vraie liste ouvrière, composée de travailleuses et de travailleurs. »

La réunion publique qui se tient à Audincourt regroupe plus de 200 personnes. Jean-Pierre Mercier, deuxième de la liste, lui aussi ouvrier de l’automobile, dans les Yvelines, pointe le « fossé qui se creuse entre les travailleurs, qui font tourner l’entreprise et les actionnaires de Stellantis ».

 Nathalie Arthaud reprend : « Nous sommes ici pour mener le combat contre cette bourgeoisie. On n’est pas démoralisés. On continue cette lutte pour changer la société. »

par I M

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