Brigitte Vuitton ; "Les travailleurs doivent retrouver leur conscience de classe et le chemin de la vie"21/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/brigitte-vuitton-candidate-lutte-ouvriere-dans-la-2e-circonscription-aux-elections-legislatives-photo-ludovic-laude-1718906126.jpg.420x236_q85_box-56%2C0%2C945%2C500_crop_detail.jpg

Article de presse

Brigitte Vuitton ; "Les travailleurs doivent retrouver leur conscience de classe et le chemin de la vie"

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Brigitte Vuitton candidate Lutte Ouvrière dans la 2eme Circoncription du Doubs

Candidate du parti Lutte Ouvrière (LO) aux élections législatives pour la deuxième circonscription du Doubs, Brigitte Vuitton milite depuis quarante-cinq ans au sein du parti, « pour que la classe ouvrière reprenne sa conscience de classe ».

Brigitte Vuitton, candidate Lutte Ouvrière dans la 2e circonscription aux élections législatives.

Photo Ludovic Laude

Originaire de l’Ain, Brigitte Vuitton n’en est pas moins Bisontine tant elle sillonne les quartiers de Besançon depuis longtemps, afin de militer pour Lutte Ouvrière (LO). « Quand je suis arrivée à Besançon, en 1975, je suis tout de suite rentrée en contact avec LO » raconte la militante.

En 1975, Brigitte Vuitton est étudiante et sa conscience politique est aiguisée. Dès ses dix ans, elle a vu ses parents, enseignants, faire grève pendant trois semaines en mai 1968. Un père de gauche et d’intenses discussions politique au sein du foyer familial achèvent d’éveiller son intérêt politique.

À 66 ans, Brigitte Vuitton se souvient encore de sa première manifestation, « quand Franco avait garrotté Puig i Antich ». Institutrice, puis enseignante pendant vingt-cinq ans au collège Voltaire du quartier Planoise, elle a « vu le quartier devenir un ghetto pour pauvres et les points de deal essaimer » relate-t-elle, « On voyait un appauvrissement général ».

Un constat qui ne fait que renforcer ses convictions, à commencer par la nécessité d’augmenter les salaires et les pensions en les indexant sur l’inflation, grâce aux profits « des capitalistes ».

« Les autres partis parlent d’augmenter les salaires mais ne disent pas comment » relève-t-elle avant de souligner à titre d’exemple que « les actionnaires de Stellantis se partagent 18 milliards par jour ».

Autres objectifs pour l’ardente militante : annuler les réformes de la retraite et du chômage, exproprier les capitalistes ou encore rouvrir les services publics : « La poste rue Demangel ferme alors qu’elle est essentielle ! » illustre-t-elle. 

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