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Article de presse
Législatives 2024
Candidat Lutte Ouvrière dans la troisième circonscription de l'Allier, Jean-François Rameau veut « représenter les travailleurs »
Lutte Ouvrière (LO) s’engage une nouvelle fois pour donner le pouvoir aux travailleurs et en finir avec une société capitaliste. Localement, le candidat Jean-François Rameau défend ces idées.
Ils tractaient, hier, sur la place de la Poste, à Vichy, pour faire valoir leurs idées anticapitalistes. Pour ces élections législatives, le binôme de Lutte Ouvrière dans la troisième circonscription de l’Allier est le même qu’en 2022. L’ancien professeur des écoles, Jean-François Rameau, candidat, et l’assistante sociale à la retraite, Joëlle Botero, sa suppléante.
Et, sur le fond, leurs positions restent les mêmes, comme l’affirme Jean-François Rameau : « On veut représenter le camp des travailleurs, pour l’amélioration de leur niveau de vie. Des gouvernements divers, alternant gauche et droite, jusqu’au macronisme, on en a eu. Maintenant, un nouveau gouvernement se profile à l’horizon, le Rassemblement national. Et on le voit en ce moment, ce parti plein de promesses, à mesure qu’il s’approche du pouvoir, ne cesse de reculer dans ses positions. »
En opposition avec la gauche
Pour le candidat, un seul credo prévaut : « Renverser le capitalisme, ce système qui est la cause de tout », considérant comme inadmissible de vivre dans une « société où les plus riches continuent de s’enrichir, alors qu’avec le Smic, il est très difficile de vivre ».
Pour Lutte Ouvrière, ce sont « les travailleurs qui font tourner la société », ainsi « il faudrait qu’ils la dirigent, or tout est basé sur le profit aujourd’hui. Il faut leur donner la parole, et les laisser décider ». C’est en cela, selon eux, que ces candidats LO n’ont rien en commun avec le Nouveau Front Populaire : « La gauche dit “Votez pour nous, on fera ci, on fera ça”, mais ce n’est pas notre ligne. D’autant que des gouvernements de gauche ont été en responsabilité et pourtant de grands reculs sociaux ont eu cours, comme en 1983, sous Mitterrand. » Le candidat précise : « En 1936, c’est la société civile qui est parvenue à obtenir des lois sociales du gouvernement et non le Front populaire qui les lui a allouées. »
Texte et photos Chloé Goigoux
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