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Article de presse
Caroline Maidon est prête pour une nouvelle lutte
Déjà candidate aux élections législatives de 2022, Caroline Maidon, militante de Lutte ouvrière, défendra la cause des travailleurs à l’occasion de ces élections anticipées.
Ce n’est certainement pas l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, en tant que telle, qui a dicté son choix de se mobiliser à nouveau. « À Lutte ouvrière, notre engagement ne dépend pas du calendrier politique », prévient Caroline Maidon, comme pour assurer d’une lutte de chaque instant.
La lutte des classes comme « antidote » face au RN
Après une première candidature aux élections législatives de 2022, celle qui milite au sein du parti politique trotskiste depuis une dizaine d’années remet le bleu de chauffe, à l’occasion de cette campagne éclair qu’elle a déjà lancé dans les « quartiers populaires » et derrière laquelle elle ne désire pas se cacher. « Nous n’allons pas pleurer sur les conditions de préparation de ces élections » lesquelles, selon elle, n’ont d’ailleurs « jamais permis aux travailleurs d’avoir un sort meilleur ». « Les élections ne nous protègent de rien. La grande bourgeoisie n’a jamais été aussi riche. »
Ce qui compte, la professeure de français le martèle, « c’est que le monde du travail se rassemble autour d’un drapeau commun : celui de la lutte des classes ».
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« Il faut s’organiser pour faire face à la baisse du pouvoir d’achat et pour se défendre face aux grands patrons qui licencient. Et auxquels elle demande des « comptes ». « On a besoin de savoir ce qui se trame dans notre dos. Il faut que les travailleurs puissent contrôler les comptes des grandes entreprises. »
« Révoltée par une société qui marche sur la tête »
Caroline Maidon, 36 ans, fustige en outre « tous les marchands de promesses que sont les politiciens ». Et alors que le Rassemblement national du député sortant Roger Chudeau tient la corde dans la deuxième circonscription de Loir-et-Cher, la candidate craint la division « par l’extrême droite » qu’elle définit comme un « poison ». « Le seul antidote pour lutter face à lui, c’est la lutte de classe », répète-t-elle à l’envi.
« Révoltée » par une société « qui marche sur la tête », elle évoque aussi les conflits dans la bande de Gaza et en Ukraine. « Toutes les grandes puissances se réarment et c’est aux classes populaires qu’on fait payer tout ça », affirme-t-elle.
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