Céline Sottejeau, Lutte ouvrière : "On est écrasé, mais on peut changer les choses"23/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/20240622_celine_sottejeau_courrier_loiret.jpg.420x236_q85_box-0%2C53%2C1571%2C937_crop_detail.jpg

Article de presse

Le Courrier du Loiret

Céline Sottejeau, Lutte ouvrière : "On est écrasé, mais on peut changer les choses"

Illustration - Céline Sottejeau, Lutte ouvrière : "On est écrasé, mais on peut changer les choses"

Un programme de lutte qui entend unifier les travailleurs du territoire, c'est ce que propose Céline Sottejeau, candidate dans la circonscription pour Lutte ouvrière.

Comme il y a a deux ans, Céline Sottejeau va représenter Lutte ouvrière dans la 5ème circonscription du Loiret. Elle sera de nouveau suppléée par Pascal Ravet, facteur à Fleury-les-Aubrais. Il y a deux ans, elle a récolté 1,25 % des suffrages, alors que moins de 48 % des inscrits s'étaient déplacés aux urnes.

"Le pire ennemi des travailleurs, c'est l'extrême droite"

L'enseignante de 45 ans en est à ses 3e élections législatives. Une nouvelle candidature aux revendications qui demeurent intactes. "On veut défendre les travailleurs, a fortiori aujourd'hui, puisque ces élections tombent dans un contexte de montée de l'extrême droite. Nous, on pense que le pire ennemi des travailleurs, c'est l'extrême droite. On ne veut pas de coup de colère contre nos frères opprimés. Ils fuient une misère à laquelle la France a une part de responsabilité, la moindre des choses c'est de les accueillir dignement, et je les invite à rejoindre la lutte".
Pour le "camp des travailleurs", l'enjeu de ce scrutin est double. Au-delà de l'élection des députés, il permet également de porter la voix d'un projet communiste révolutionnaire et de se questionner sur les raisons de la montée des pensées réactionnaires dans la société française. "C'est le résultat des politiques qui ont trahi leurs promesses. Les partis de gauche ont leur part de responsabilité", soulève-t-elle.

Un programme de lutte qui évite les illusions

C'est notamment pour cela que Lutte ouvrière ne peut fondamentalement pas rejoindre le Nouveau front populaire. "On ne veut pas se fondre dans le Front, on pense que cela ne suffira pas pour se protéger de la progression de ces pensées, comment les croire alors qu'ils n'ont pas respecté leurs promesses en 40 ans ? depuis 2002, on nous dit de faire barrage à Le Pen, et depuis 2002, les résultats du Rassemblement national n'ont jamais cessé d'augmenter. Ça a déboussolé les gens", détaille Céline Sottejeau.
Pour éviter toutes ces "illusions", elle appelle les travailleurs, du Pithiverais notamment, à retrouver une certaine conscience de classe. "C'est un fait, à l'heure actuelle, on est écrasé, mais on peut changer les choses, ce sont les ouvriers qui font tout tourner", assure celle qui milite dans le parti depuis plus de 20 ans. Pour les convaincre, le mouvement ouvrier souhaite interdire les licenciements ou encore instaurer une échelle mobile des salaires, qui permet d'indexer ces derniers  en fonction de la hausse du coût de la vie.
Les militants de Lutte ouvrière seront présents à Pithiviers, rue de la Couronnerie, samedi 22 juin, dans l'après-midi.
Maximilien Régnier

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