Claire Rocher (LO) : « Nous ne pouvions pas signer un chèque en blanc à la gauche »19/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/claire-rocher-porte-parole-de-lutte-ouvriere-en-cote-d-or-et-candidate-aux-legislatives-dans-la-deuxieme-circonscription-photo-stephane-rak-1718810988.jpg.420x236_q85_box-56%2C0%2C945%2C500_crop_detail.jpg

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Législatives

Claire Rocher (LO) : « Nous ne pouvions pas signer un chèque en blanc à la gauche »

Illustration - Claire Rocher (LO) : « Nous ne pouvions pas signer un chèque en blanc à la gauche »

Le 30 juin, Lutte ouvrière présentera des candidats dans les cinq circonscriptions de Côte-d’Or. Un choix évident pour la porte-parole départementale du parti, Claire Rocher, selon qui le Nouveau Front populaire ne représente pas le « camp des travailleurs ».

Lorsque Philippe Poutou et une partie du Nouveau Parti anticapitaliste ont joint leurs forces au Nouveau Front populaire, on aurait pu croire que d’autres mouvements, classés à gauche de la gauche, allaient suivre. Mais chez Lutte ouvrière (LO), la question ne s’est pas posée. Présent dans les bureaux de vote à chaque scrutin, le parti guidé par Nathalie Arthaud n’a pas fait l’impasse sur ces législatives. Non pas par égocentrisme, mais parce qu’il estime être « le seul à défendre le camp des travailleurs », explique Claire Rocher, la porte-parole de LO en Côte-d’Or, elle-même candidate dans la deuxième circonscription.

« Des unions de la gauche, on en a vu de tous les modèles »
« Que l’on soit clair, nos adversaires sont Jordan Bardella (RN) et Emmanuel Macron. Jordan Bardella parce qu’il veut pourrir la vie des travailleurs immigrés et diviser la population. C’est un ennemi, dont on connaît aussi les ancêtres politiques. Et Emmanuel Macron, parce que cela fait un moment que nous subissons ses attaques contre notre niveau de vie. Pour autant, nous ne pouvions pas signer un chèque en blanc à la gauche. Des unions de la gauche, on en a vu de tous les modèles. Ils ont eu le pouvoir à plusieurs reprises, mais à chaque fois, ils ont trahi leurs promesses envers les plus faibles. De toute façon, ce ne sont pas des élections, encore moins celles-ci, qui vont bouleverser notre quotidien. Quel que soit le vainqueur, ce seront toujours ceux qui détiennent les cordons de la bourse qui décideront de notre sort. »

Présenter des citoyens ‘‘ordinaires’’, si tant est que cela existe, c’est aussi le credo de Lutte ouvrière. Qui estime être le seul mouvement à proposer des candidatures en connexion avec le réel. « Parmi nos cinq candidats en Côte-d’Or, il y a un postier, des ouvriers, moi-même je suis infirmière… », précise Claire Rocher. « Nous avons en commun d’être des petites gens, convaincus que les choses ne changeront que lorsque des personnes comme nous seront au pouvoir. Nous n’avons donc eu aucun mal à trouver des volontaires pour ces législatives. Sachant que nous menons d’abord une campagne de terrain et que nous militons toute l’année. »

En Côte-d’Or, les cinq candidats Lutte ouvrière sont Julien Thévenin (1re circonscription), Claire Rocher (2e ), Fabienne Delorme (3e ), Michel Denizot (4e ) et Françoise Petet (5e ).

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