Éric Bellet (Lutte ouvrière) en lice pour porter « la voix des travailleurs » dans la troisième circonscription du Cher20/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/Eric_Bellet_Christian_Cote.webp.420x236_q85_box-0%2C55%2C584%2C383_crop_detail.jpg

Article de presse

Le Berry Républicain

Éric Bellet (Lutte ouvrière) en lice pour porter « la voix des travailleurs » dans la troisième circonscription du Cher

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Eric Bellet et son suppléant Christian Côte, candidats Lutte ouvrière aux législatives sur la 3e circonscription du Cher © Valérie Mazerolle

Candidat Lutte ouvrière dans la troisième circonscription du Cher avec Christian Côte comme suppléant, Éric Bellet, ouvrier à Saint-Doulchard, entend une nouvelle fois « faire entendre la voix des travailleurs ». « La seule façon de défendre les intérêts de tous les travailleurs, c'est de nous en mêler et de faire entendre nous-mêmes nos revendications », martèle le candidat.

« Si nous n’avions qu’un élu, il serait, au sein de l’Assemblée nationale, les yeux et les oreilles de travailleurs. De tous les travailleurs ». Ouvrier d’usine à Saint-Doulchard, Éric Bellet, 61 ans, incarne une nouvelle fois, à l’occasion de ces élections législatives, Lutte ouvrière. Présent sur la liste de l’organisation trotskiste lors des dernières élections européennes (0,71 % dans le Cher), il est en lice dans la troisième circonscription du Cher, avec Christian Côte, retraité, comme suppléant.

« Les travailleurs n’ont rien à attendre des promesses électorales qui ont toujours été trahies par la gauche, qui les a abandonnés, menant une politique en faveur du grand patronat », martèle le candidat, convaincu que « les trahisons et renoncements de ceux qui ont prétendu représenter les travailleurs ont conduit la grande majorité d’entre eux à se détourner soit du vote, soit de la gauche, pour aller vers le Rassemblement national ».

Une formation dont Éric Bellet constate « déjà les renoncements sur les retraites, les salaires et l’Assurance chômage » et dont il dénonce l’attitude « vis-à-vis des travailleurs immigrés, qui exercent les métiers les plus durs et les plus mal payés. Sans eux, sans les autres travailleurs, la société ne pourrait pas tourner. Si c'est eux qui font tourner la société, c'est à eux de la diriger ».

Le candidat l’assure : « le changement ne viendra ni d’un nouveau Président de la République, ni de nouveaux députés, mais de la conscience des travailleurs qui s’organiseront pour défendre leurs propres intérêts de classe. Cela se fera par la lutte collective et non dans le cadre de ces élections législatives. Au bout du compte, il faudra renverser le système ».

Valérie Mazerolle

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