Jean Meyer (Lutte Ouvrière) veut donner le pouvoir aux travailleurs25/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0039_26cc939ad54174c539a974b49a5f308b2bbb0268.jpeg.420x236_q85_box-0%2C109%2C608%2C451_crop_detail.jpg

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Jean Meyer (Lutte Ouvrière) veut donner le pouvoir aux travailleurs

Illustration - Jean Meyer (Lutte Ouvrière) veut donner le pouvoir aux travailleurs

Jean Meyer (Lutte ouvrière) veut donner le pouvoir aux travailleurs

Comme en 2022, Jean Meyer est le candidat de Lutte ouvrière pour les élections législatives sur la circonscription de Saverne - Alsace Bossue.

 Ce retraité de l’enseignement veut s’adresser à l’ensemble des travailleurs pour mettre fin au système capitaliste.

Pour Jean Meyer, retraité strasbourgeois de 69 ans, il était « absolument logique » de repartir en campagne pour défendre les idées de Lutte ouvrière, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale prononcée par le chef de l’État Emmanuel Macron.

 « Il nous donne une deuxième fois la parole et on va la prendre ! » L’ancien enseignant de maths/physiques en lycée professionnel se présente avec le même suppléant qu’en 2022 , à savoir Gilles Bianchini, ouvrier retraité du secteur de l’automobile, habitant Ensisheim.

« J’ai des objectifs pour la classe ouvrière contre cette organisation capitaliste de la société », certifie Jean Meyer, qui a été suppléant de Jeanne-Françoise Langlade en 2017, déjà sur la circonscription de Saverne -

 Alsace Bossue. Il souhaite ainsi que les salaires, les pensions, les retraites et les allocations soient indexés sur la hausse des prix. « Il y en a marre de ce racket chaque mois ! » tonne le militant Lutte ouvrière depuis plus d’une cinquantaine d’années.

 Il appelle également à la création d’un vrai parti des travailleurs. « Ils sont désarmés politiquement. Personne ne parle pour eux. »

Jean Meyer rappelle que Lutte ouvrière ne fait pas partie du nouveau Front populaire car, selon lui, « les partis de gauche ont une immense responsabilité dans la montée électorale de l’extrême droite ».

Et de partager son inquiétude en constatant que « beaucoup de travailleurs se laissent influencer par les idées réactionnaires ». « Nous, on est le seul parti où on ne voit pas l’étranger comme un ennemi, un problème ou un délinquant », signale-t-il.

Jean Meyer.

Photo Julien Meyer

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