Législatives 2024 : Christiane Petitot en campagne pour Lutte Ouvrière19/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0000_efb439f6cb95a0675a62dbe1f0539d5c628588a8.jpg.420x236_q85_box-56%2C0%2C945%2C500_crop_detail.jpg

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Législatives 2024 : Christiane Petitot en campagne pour Lutte Ouvrière

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Christiane Petitot lancera sa Campagne jeudi à 18 h à la maison du peuple dans une réunion publique

L’enseignante belfortaine à la retraite, bien connue des électeurs du département, est candidate dans la 1re circonscription du Territoire de Belfort avec le même binôme qu’en 2022, Yves Fontanive, ouvrier de fonderie.

Avec son parti, elle compte faire entendre la voix des travailleurs, en opposition au capitalisme et aux conflits armés. « Pour la classe ouvrière, la vie est de plus en plus dure. Pour une poignée de grands bourgeois, l’argent coule à flots. »

Les premières lignes de la profession de foi de Lutte ouvrière (LO) résument parfaitement la position de sa candidate locale Christiane Petitot. Militante LO depuis presque toujours, elle n’a pas hésité à repartir une énième fois en campagnew électorale.

« Macron nous demande notre avis, alors nous le donnons. Nous sommes en totale opposition à la politique de son gouvernement. Lutte ouvrière défend le camp des travailleurs exploités face à ceux qui les dirigent. Notre candidature doit redonner une prise de conscience. Ensemble nous pouvons être forts et obtenir réellement le changement. »

« Dans la course aux armements, on nous impose de choisir un camp. Mais les travailleurs n’ont pas à être embrigadés et servir plus tard de chair à canon. »

Incompatible avec le Front populaire

Avec un NPA qui rejoint les rangs du Nouveau Front populaire, la question est légitime de se demander si Lutte ouvrière pouvait rejoindre le mouvement. « Ce n’est pas possible de nous demander de leur faire confiance alors qu’ils ont trahi la gauche depuis quarante ans au point de désespérer ceux qu’ils devaient défendre. »

En face, le danger de l’extrême droite n’est pas oublié. « Le RN a l’avantage de n’avoir pas gouverné. Mais avant même d’arriver au pouvoir, ils reviennent sur la promesse d’abroger la réforme des retraites. » Pour le reste, l’ex-enseignante n’est pas dupe et se réfère à l’histoire. « On connaît leurs ancêtres politiques, ce sont Hitler et Mussolini. »

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