Législatives 2024 : Nicole Friess pour Lutte Ouvrière dans la 1ere Circonscription de Doubs20/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0000_596e5b7723a9dbcccb8afca81b6e028b7e75af22.jpg.420x236_q85_box-56%2C0%2C945%2C500_crop_detail.jpg

Législatives 2024

Législatives 2024 : Nicole Friess pour Lutte Ouvrière dans la 1ere Circonscription de Doubs

Illustration - Législatives 2024 : Nicole Friess pour Lutte Ouvrière dans la 1ere Circonscription de Doubs

Nicole Friess, candidate LO aux élections législatives dans la première circonscription du Doubs, ne lâche rien et demeure fidèle à sa ligne : objectif, la révolution.

Nicole Friess. Photo Ludovic Laude

Pour les Bisontins de longue date, Nicole Friess n’est plus à présenter : voici 50 ans que l’Arlette Laguiller franc-comtoise parcourt la région pour acquérir les travailleurs à sa cause.

Bisontine depuis toujours, la militante invétérée a longtemps travaillé comme adjointe administrative au CHU de Besançon. Âgée de 70 ans, elle est désormais retraitée.

 Investie dès la dissolution de l’Assemblée nationale, elle tracte, dit-elle, autant qu’elle le peut sur le terrain. Mais pour elle, pas de grand changement, c’est ce qu’elle fait « tout le temps ».

Premier objectif au programme : l’augmentation des salaires, des pensions d’invalidité et des retraites et leur indexation sur l’inflation, grâce aux profits des grands patrons. « Quand j’entends le Nouveau Front populaire parler du SMIC à 1 600 euros, c’est se moquer du monde ! Les clowns qu’on entend actuellement ne vivent pas avec 2 000 euros ! ».

 Nicole Friess en convient : il lui semble difficile de concevoir que son parti obtienne des sièges à l’Assemblée nationale. Et pourtant : « Ça peut arriver vite », répète-t-elle, aussi convaincue que révoltée « contre les injustices ».

Ce trait de caractère la suit depuis son enfance, observe celle qui se souvient de sa première expérience d’un mouvement fort lorsque ses parents, horlogers, participèrent à la saga ouvrière de l’usine Lip.

Aujourd’hui, elle sent la classe ouvrière « perdue et un peu démoralisée » alors que, selon elle, la mondialisation est un instrument pour la révolution. Et de marteler : « Il ne manque plus que la prise de conscience ».

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