Cédric Fischer pour "le camp des travailleurs"22/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0000_91e8273295d8d1e385b59b5a43ed24cacf51b484.jpg.420x236_q85_box-168%2C84%2C826%2C454_crop_detail.jpg

Législatives 2024

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Cédric Fischer pour "le camp des travailleurs"

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 Connu pour son engagement syndical, Cédric Fischer participe à sa deuxième campagne des législatives en tant que candidat du parti Lutte ouvrière sur la 1re circonscription.

Cédric Fischer, 49 ans, est ouvrier à Stellantis.

Photo Patrick Bar

« Les promesses électorales, ça ne nourrit pas les travailleurs. Ce qu’il faut, c’est un programme de lutte », affirme Cédric Fischer, qui se présente sous l’étiquette du parti Lutte ouvrière sur la 1re circonscription.

À 49 ans, cet ouvrier soudeur cariste sur le site Stellantis de Vesoul, connu pour son engagement syndical, figurait en 66e position sur la liste Le camp des travailleurs conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier lors des dernières élections européennes.

Candidat LO aux municipales à Vesoul en 2020, en lice pour les régionales en 2021, il repart pour une nouvelle campagne de législatives. Comme en 2022 , il sera suppléé par Thérèse Garret, secrétaire retraitée.

Parmi les priorités, le pouvoir d’achat. « Nous avons vécu une période d’inflation importante, les salaires doivent être indexés sur les prix réels. C’est un combat de tous les jours qui ne peut se faire que par la lutte des classes, que par les grèves. Il ne faut rien attendre du monde politique », assure Cédric Fischer qui aimerait « qu’il y ait un réel contrôle des ouvriers sur les comptes des banques, sur les comptes des entreprises.

Des trusts qui font des milliards de bénéfices alors que les travailleurs ont de plus en plus de mal à boucler leurs fins de mois avec un SMIC à 1 400 €. Il y a deux camps : les bourgeois et les travailleurs. Il y en a un qui dirige et exploite la société, l’autre qui la fait fonctionner et qui devrait la diriger. » « Il faut une révolution », estime-t-il : « Le capitalisme ne peut rien apporter de bon aujourd’hui. » 

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