Denise Grandmougin veut porter la voix des travavailleurs22/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0000_7bf0f19354cc79160c19cc2964c60a73af34ffc1.jpg.420x236_q85_box-150%2C0%2C872%2C406_crop_detail.jpg

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Denise Grandmougin veut porter la voix des travavailleurs

Illustration - Denise Grandmougin veut porter la voix des travavailleurs

Militante pour Lutte ouvrière, Denise Grandmougin reste fidèle à la vision de lutte de classes et poursuit son combat contre l’extrême droite.

Denise Grandmougin (Lutte ouvrière) candidate à Strasbourg-Schiltigheim. Photo Thomas Toussaint

 Candidate de Lutte ouvrière dans la troisième circonscription, celle de Strasbourg-Schiltigheim, Denise Grandmougin repart en campagne avec le même suppléant que lors des législatives de 2022 , Gilles Lemerle, retraité, 76 ans.

 Après un licenciement économique dans le bassin sidérurgique lorrain, Denise Grandmougin, originaire de Saint-Dié, a dû se reconvertir à 33 ans, en passant du métier d’infirmière à celui d’institutrice puis professeur des écoles.

 Issue d’un milieu ouvrier, cette Schilikoise d’adoption a toujours eu des convictions politiques et milite pour Lutte ouvrière depuis 2014.

« C’est la classe ouvrière qui fait tourner le monde au profit des capitalistes et seule la révolution peut inverser ce rapport de force » , dit en substance cette retraitée de 69 ans. Tête de liste pour Lutte ouvrière lors des municipales partielles de 2018 et 2020 à Schiltigheim, la militante met en avant les revendications relayées au niveau national par son parti, notamment l’indexation des salaires sur les prix, et dénonce un « militarisme croissant » et des « guerres menées par des oligarques » en évoquant la guerre avec l’Ukraine.

 « La désillusion à gauche »

Le Nouveau Front populaire ? « On l’a déjà fait et cela n’a pas empêché la guerre », tranche celle qui déplore la désillusion dans les rangs de la gauche qui pousse les citoyens vers l’extrême droite.

Très critique, elle pointe le comportement des diverses composantes de cette alliance à gauche qui, hier, se déchiraient, et se battent aujourd’hui « pour avoir des places ».

Sous la bannière de Lutte ouvrière, elle veut continuer à faire entendre sa voix, même « minoritaire », pour défendre le « camp des travailleurs » et poursuivre le combat contre l’extrême droite.

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