Législatives.Strasbourg-Illkirch : Alain Richard veut "renverser le capitalisme"

Législatives 2024 - Circonscription de Strasbourg - Illkirch (2e du Bas-Rhin)

 Déjà candidat en 2022, Alain Richard porte à nouveau les couleurs de Lutte ouvrière aux législatives dans la 2e circonscription du Bas-Rhin.

Toujours au nom de la défense des travailleurs, qu’il appelle à réagir et à s’organiser d’urgence.

Alain Richard, candidat Lutte ouvrière dans la 2 e circonscription. Photo Laurent Réa

 Inlassablement sur le métier il remet son ouvrage… Alain Richard, 55 ans, ouvrier dans l’automobile, délégué syndical CGT, milite depuis plus de 20 ans à Lutte ouvrière.

En 2022, ce Strasbourgeois avait récolté 0,66 % des voix aux législatives dans la 2e circonscription, déjà avec Pierrette Morinaud comme suppléante.

Depuis, à ses yeux, rien ou presque n’a changé. Si ce n’est qu’on a encore progressé de quelques crans dans le cynisme et « l’indécence », notamment dans « les attaques contre le chômage ».

Pour le reste, « on ne peut toujours pas faire confiance à tous ceux qui font des promesses, mais ne remettent absolument pas en cause le pouvoir des capitalistes sur la société » !

Pour la retraite à 60 ans

 Il est convaincu que seul « un mouvement d’ampleur des travailleurs » pourra régler son compte « à cette minorité qui s’en met plein les poches alors qu’elle ne fait rien de ses dix doigts. Il faut qu’on s’organise si on veut changer notre sort et renverser cette société », insiste-t-il, « la fin du capitalisme » étant pour lui la seule issue.

Au programme figurent aussi « la hausse des salaires à 2000€ net minimum pour pouvoir vivre décemment face à l’inflation » et « le retour de la retraite à 60 ans ».

Quant aux ouvriers qui votent pour le RN, Alain Richard estime qu’ils se trompent de combat. « Sur les lignes, je travaille avec des collègues de toutes origines, dont beaucoup d’intérimaires, et on galère autant les uns que les autres avec les cadences ! Le RN, c’est un vrai danger. Il divise le monde du travail et ce faisant, il l’affaiblit. C’est un ennemi des travailleurs », prévient-il.