Article de presse
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Mehdi Benhlal veut rejeter les "politiques antiouvrières"
Mehdi Benhlal se présente sous la bannière de Lutte ouvrière (LO) dans la 4e circonscription du Bas-Rhin.
Son programme se décline en une série d’« objectifs de lutte » contre la vie chère, contre le chômage et pour la transparence. Mehdi Benhlal. Photo Jean-Christophe Dorn
Mehdi Benhlal, 50 ans, travaille depuis 2002 dans la restauration ferroviaire à bord des trains.
Pour ce Strasbourgeois dont l’engagement politique remonte aux années lycée, la gauche de gouvernement porte une « lourde responsabilité » dans la progression du Rassemblement national.
« En accoutumant les travailleurs à compter plus sur le bulletin de vote que sur leur force collective, en les trahissant régulièrement et en brouillant leur conscience de classe avec le « produire français » et le souverainisme, elle a pavé la voie à l’extrême droite », estime-t-il. Un parti qui est selon lui l’« ennemi des travailleurs, fondamentalement du côté des intérêts patronaux ».
« Inverser le cours des choses »
Pas découragé par son faible score aux législatives de 2022 (0,49 %, soit 226 voix), Mehdi Benhlal présente à nouveau sa candidature « pour permettre aux travailleurs d’exprimer leur rejet de la politique antiouvrière de Macron, de celle à venir du RN et leur méfiance à l’égard des promesses électorales de la gauche ».
« Face aux menaces de guerre dues aux rivalités capitalistes, seule la lutte de classe menée par les travailleurs pourra inverser le cours des choses », insiste-t-il.
Le programme de Lutte Ouvrière décline une « série d’objectifs de lutte ». « Contre la vie chère », pour l’augmentation des salaires, pensions et allocations et leur indexation sur la hausse des prix.
« Contre le chômage », grâce à des embauches en répartissant le travail entre tous sans baisse de salaire, « une mesure financée en reprenant les profits de la minorité capitaliste », précise le candidat.
Le parti entend également lutter « pour la transparence, le contrôle ouvrier sur les comptes des entreprises » et « contre la marche à la guerre » : « L’argent pour la santé et l’éducation, pas pour les marchands de canons ».
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