René Camus (LO) : "La seule voix pour changer les choses "25/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0000_370ac916f17adca55661522171c4a57337b2b380.jpg.420x236_q85_box-172%2C0%2C834%2C372_crop_detail.jpg

Article de presse

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René Camus (LO) : "La seule voix pour changer les choses "

Illustration - René Camus (LO) : "La seule voix pour changer les choses "

René Camus va se représenter à la députation, comme en 2022.

Le paysage est cependant différent, avec une classe ouvrière que le candidat de LO juge « fracturée », mais qui doit tout de même « faire part de ses exigences ».

René Camus. Photo archives Jean-Paul Kaiser

 René Camus a 61 ans. Ouvrier dans le bâtiment, mais sans emploi pour le moment,

il est arrivé en France en 1989, depuis la Turquie. Naturalisé Français, il réside à Geispolsheim-Gare et est engagé chez Lutte ouvrière depuis 1994. Il est également adhérent à la CGT, à la section locale strasbourgeoise de l’ameublement, de la construction et du bois.

Son suppléant, comme pour l’échéance de 2022, sera Philippe Soucier, enseignant à Mulhouse. 

« La classe ouvrière vit de plus en plus mal »

 René Camus observe la vie politique française depuis plusieurs décennies. Cette fois, il établit le constat qu’Emmanuel Macron, « avec cette dissolution et cette crise politique, prétend donner la parole au peuple. Alors les travailleurs doivent faire part de leurs exigences ! »

 René Camus estime qu’aujourd’hui, « la classe ouvrière vit de plus en plus mal et n’arrive pas à joindre les deux bouts ».

Il établit un parallèle avec ce qui s’est déroulé en 1936, avec le Front populaire d’alors, « mais le contexte est très différent. Aujourd’hui il existe des idées racistes, qui divisent la classe ouvrière ». Le candidat pense que « voter pour le RN, c’est se tirer une balle dans le pied pour un travailleur ».

 Et que la voix pour LO « est la seule qui peut changer les choses ».

Face au plus d’un million de procurations enregistrées au 21 juin, René Camus ne sait pas comment interpréter ce chiffre : « Peut-être une mobilisation qui va faire chuter certaines statistiques ? On verra après le premier tour, on ne peut rien prédire… ».

Pour le 7 juillet, le candidat LO n’a pas encore de message à faire passer : « On rencontre des ouvriers, des travailleurs, on se rend dans des entreprises. Les discussions se poursuivent encore actuellement. Nous n’avons rien décidé pour le moment pour le second tour"

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