Mona Cheikhi représentera Lutte Ouvrière25/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/Mona.webp.420x236_q85_box-0%2C51%2C657%2C421_crop_detail.jpg

Article de presse

Cantal (2ème circonscription)

Mona Cheikhi représentera Lutte Ouvrière

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Mona Cheikhi et Dominique Geindreau veulent faire entendre la voix des travailleurs. © Agence SAINT FLOUR

Après une première candidature aux législatives, il y a deux ans, sur ce même territoire, Mona Cheikhi reprend son bâton de pèlerin sous la bannière Lutte Ouvrière, avec le même suppléant, Dominique Geindreau.

Enseignante en lycée professionnel en Seine-Saint-Denis, où elle vit, militante depuis plus de quinze ans à LO, Mona Cheikhi, âgée de 36 ans, n’a pas hésité à repartir en campagne dès l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, qu’elle qualifie « de petite tambouille politique ». Et ainsi défendre le programme de lutte de son chef de file, Nathalie Arthaud.

Car depuis deux ans, « les conditions de vie des travailleurs se sont encore dégradées, avec une flambée des prix et des salaires qui n’ont pas, ou très peu, évolué », regrette-t-elle.

"C’est pourtant nous, le monde du travail, qui faisons fonctionner la société. C’est nous qui sommes à la base de la création des richesses mais qui sont accaparées par les grands patrons. Il faut arrêter de leur donner tous les droits. Il faut contrôler le système économique et, pour ça, il faut le remettre en cause, voire le renverser, en imposant l’augmentation des salaires, des pensions et des allocations au même rythme que la hausse des prix."

Et d’assurer que « ça ne passera que par des luttes, des grèves et des combats collectifs » que « seul notre camp peut mener pour renverser le capitalisme, diriger la société et changer le monde ».

Mona Cheikhi appelle ainsi « tous ceux qui ne sont pas dupes des petits jeux politiques et qui en ont marre de toutes les promesses des politiciens qui, dès qu’ils sont proches du pouvoir ou qu’ils sont élus, sont du côté des patrons et de la bourgeoisie ». À l’image du RN, « un parti de notables et de politiciens, qui axe sa politique sur des divisions, dressant les travailleurs et les pauvres les uns contre les autres. Ce sont clairement les ennemis de notre camp », déclare-t-elle. Ou du Front populaire qui « trahit et désoriente les travailleurs » et dont le discours « permet au RN de se renforcer ». 


Isabelle Barnérias

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