Marc Baud-Berthier veut "rappeler la force des travailleurs"

Comme en 2022, Marc Baud-Berthier représentera Lutte Ouvrière aux élections législatives anticipées.

Ce retraité de l’enseignement, installé en Alsace, ne fait « pas de promesse », mais veut faire prendre conscience aux « travailleurs » qu’ils peuvent peser sur les décisions des gouvernements.

Pour ces élections législatives anticipées, Marc Baud-Berthier sera candidat au poste de député sous l’étiquette de Lutte ouvrière. Il sera suppléé par Anne Huck.

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 « Dans mon quartier, certaines personnes ne réussissent plus à payer leur loyer », souligne Marc Baud-Berthier, candidat de Lutte ouvrière dans 4e circonscription.

Retraité de l’enseignement, cet Alsacien ambitionne, par sa candidature, de « montrer un avenir communiste à la société : notre programme, c’est de faire prendre conscience que le monde du travail peut peser sur les décisions du gouvernement ».

 Ici, pas de promesses, mais des « objectifs de lutte : une forte augmentation des salaires indexés sur les prix, la répartition du travail entre tous, le contrôle des comptes des entreprises pour voir où passe l’argent. »

À l’Assemblée nationale, s’il est élu, il l’assure : « je dénoncerai les attaques contre les travailleurs et les appellerai à contester le pouvoir de la classe capitaliste. »

 Pas d’alliance avec le NFP

 Selon LO, le diagnostic de la situation de la France s’établit ainsi : « Le patronat veut augmenter l’exploitation des travailleurs, il y a une guerre sociale permanente, mais les travailleurs ont les moyens d’arrêter ça. Il faut mettre fin au capitalisme qui augmente les catastrophes : le réchauffement climatique, la Covid, l’inflation et nous amène vers la 3e guerre mondiale. »

Dans cette campagne éclair, Marc Baud-Berthier, suppléé par Anne Huck (professeure des écoles) entend rappeler l’importance de la lutte des classes. Lutte ouvrière n’a pas rejoint le Nouveau front populaire (NFP) , contrairement au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), branche anticapitaliste. Alors que le Rassemblement national a effectué une percée dans les urnes au soir des Européennes, il considère que c’est « un danger pour le monde du travail en alimentant le racisme, ce qui divise les travailleurs »

Quant au NFP, « ce sont des politiciens qui font des promesses, comme l’augmentation des salaires, et trompent les travailleurs ».

Selon lui, le changement n’interviendra que par la mobilisation du « monde du travail, c’est-à-dire les ouvriers, les femmes de ménage, les ingénieurs, les chômeurs, etc. C’est déjà arrivé dans l’Histoire. Ça s’appelle les révolutions.»