Pour Rémy Dauvillier (Lutte ouvrière), "les travailleurs doivent diriger le pays"23/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/R%C3%A9my.webp.420x236_q85_box-0%2C34%2C657%2C404_crop_detail.jpg

Article de presse

Législatives 2024

Pour Rémy Dauvillier (Lutte ouvrière), "les travailleurs doivent diriger le pays"

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Rémy Dauvillier, candidat Lutte ouvrière dans la première circonscription du Cantal. © MAGALI ROCHE

Pour la sixième fois depuis 2002, Rémy Dauvillier se présente aux élections législatives dans le Cantal sous l’étiquette Lutte ouvrière.

« Une partie de l’électorat tient à nos idées, même si c’est minoritaire. Nous ne sommes ni dans les partis traditionnels, ni dans les extrêmes. Ce que nous voulons à Lutte ouvrière, c’est que les travailleurs doivent diriger le pays pour défendre leurs intérêts, leur emploi ».

" Pour une fois, ces élections sont très politiques. Mais notre programme n’a pas changé. Nous sommes toujours dans la lignée d’Arlette Laguiller et Nathalie Arthaud."

A 58 ans, Rémy Dauvillier n’a rien perdu de ses convictions et de son engagement. Avec une lucidité certaine, « nous savons que nous n’allons pas gagner », il précise que cette élection comme les autres « est une tribune, un moyen pour nous d’exprimer nos idées ». En 2017, il avait obtenu 0,58 % des voix. En 2022, 1,33 %.

« Beaucoup de gens défendent les intérêts des travailleurs. Mais le monde du travail doit se défendre lui-même. Nous ne pensons pas qu’un gouvernement puisse défendre les travailleurs. Au contraire. Au lendemain des élections, après les promesses, les travailleurs retournent à leurs mauvaises conditions de travail ».

Dans les coulisses d'une élection pas comme les autres

Il poursuit : « Nous voulons une autre société que celle dirigée par le capitalisme. Le capitalisme qui va nous conduire à la guerre. Le monde mérite mieux ! Ce n’est pas dans l’intérêt des travailleurs, ce n’est pas dans l’intérêt des populations ».
Quelles solutions ? « Le monde du travail ne doit plus subir mais diriger. Mais pour cela il faut aussi l’unité du monde du travail. Ne plus s’opposer les uns aux autres, selon son statut, privé ou public, CDD face aux CDI, artisan contre salariés. Il faut l’unité par-delà les frontières. Sans racisme, sans antisémitisme… »

Son suppléant est Julien Dichant, enseignant.

Bruno-Serge Leroy

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