Sonya Morrison, pour renverser le système23/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/image_0000_32aa837407053d0f90e2e1ef48c02d989c3fbb21.jpg.420x236_q85_box-120%2C0%2C882%2C429_crop_detail.jpg

Législatives 2024

L'Est Républicain

Sonya Morrison, pour renverser le système

Illustration - Sonya Morrison, pour renverser le système

 Animée par la volonté de changer la société, Sonya Morrison porte la voix des travailleurs, sous l’étiquette Lutte Ouvrière.

Déjà candidate aux élections législatives de 2022, l’enseignante n’avait obtenu qu’1,19 % des suffrages. Elle a décidé de tenter une nouvelle fois sa chance. Sonya Morrison, candidate Lutte Ouvrière sur la 5e circonscription du Doubs.

Photo Ludovic Laude

 « C’est un programme de lutte et non un programme électoral. On cherche à renverser le système et non pas à y trouver une place. »

Sonya Morrison ne mâche pas ses mots. Candidate sous l’étiquette Lutte Ouvrière sur la 5e circonscription du Doubs, cette enseignante de 43 ans d’origine canadienne veut faire bouger les lignes.

 « Je suis révoltée par la société capitaliste et son évolution », assure celle qui était déjà candidate lors des élections législatives de 2022.

 « Il faut que l’on se prépare à se bagarrer, car c’est dans la rue, dans les usines, dans les entreprises que l’on pourra vraiment changer les choses », poursuit cette dernière.

Contre une société « profondément injuste »

 Fidèle au slogan de son parti « Lutte ouvrière, le camp des travailleurs », Sonya Morrison milite pour une augmentation des salaires et leur indexation sur les prix au fil des évolutions.

 « Il n’y a pas de raison que les travailleurs payent et se serrent la ceinture en permanence, car les grands groupes décident, négocient et spéculent pour augmenter les prix », tient à souligner l’enseignante.

« Mon combat est international, contre une société profondément injuste qui tourne pour et par les capitalistes, pour enrichir cette minorité. »

Sonya Morrison assure faire de la politique du point de vue des exploités et non de la politique politicienne.

Avec son suppléant, Claude Cuenot, enseignant également, elle souhaite ainsi porter la voix des travailleurs et tenter d’améliorer leurs conditions de vie en les plaçant au centre de la société.

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