Trois questions à... Christophe Springaux

63 ans, candidat Lutte ouvrière, cheminot à la retraite. (...)
▶ Quelle est la première mesure que devra prendre le nouveau Premier
ministre ?
« Ces élections sont éminemment politiques et on ne va pas ergoter sur
ministre ou pas ministre. Voter pour nous, c’est voter contre Bardella, contre
Macron mais sans donner notre confiance à la gauche qui nous a trahis
chaque fois qu’elle a été au gouvernement. Le sens de notre candidature,
c’est de retrouver cette conscience de classe qui fait qu’à un moment donné,
les ouvriers ne se mettent plus des bannières qui ne sont pas les leurs et
finissent par se ranger derrière leur ennemi mortel qui est l’extrême
droite. »

▶ Quel dossier local souhaitez-vous porter ?
« Je serai pour tout ce qui peut servir la population ou en faveur des
travailleurs. Les salaires, les retraites, les allocations… Tous les moyens de
subsistance, nous sommes bien sûr pour les augmenter. Mais pour le faire,
on dit qu’il faudra prendre sur les profits. »

▶ Une phrase pour convaincre les abstentionnistes  ?
« Si on avait un élu, on pourrait être les yeux et les oreilles de cette classe
ouvrière qui ne décide de rien. »