Yann Le Diagon « la voix des travailleurs »

Déjà candidat lors des législatives en 2022, Yann Le Diagon défendra à nouveau les idées de Lutte ouvrière dans la sixième circonscription de Maine-et-Loire (Angers-Mauges), dimanche 30 juin.

 Yann Le Diagon et Lamya Khraief repartent en campagne pour les législatives dans la sixième circonscription de Maine-et-Loire. Ils défendront les idées de Lutte ouvrière. | LUTTE OUVRIÈRE

 Ouest-France  Léa BOISTAULT.    Publié le 19/06/2024  à 17h30 

Yann Le Diagon, 47 ans, est le candidat Lutte ouvrière dans la sixième circonscription de Maine-et-Loire (Angers-Mauges), pour les élections législatives 2024. L’enseignant en physique-chimie à l’Institut Agro Rennes-Angers, à Angers, s’était déjà présenté en 2022 et avait glané 1,38 % des voix au premier tour.

Pour 2024, il se porte à nouveau candidat. « Lutte ouvrière a fait le choix de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions lorsque cela était possible. Avec le temps court dont on disposait, le plus simple était de repartir avec les mêmes », explique-t-il.

Son histoire avec Lutte ouvrière a commencé en 1996. Étudiant en école d’ingénieur à Paris, à l’époque, l’Angevin se souvient avoir assisté à un meeting d’Arlette Laguiller (ex-porte-parole de Lutte ouvrière). « Son discours m’avait bien parlé », se souvient-il.

« On s’affiche comme le camp des travailleurs »
Yann Le Diagon s’engage auprès du parti d’extrême gauche en 2002. « Le Pen au deuxième tour, ça a été un peu déterminant. C’est là que je me suis rapproché de Lutte ouvrière, raconte-t-il. J’étais dans la rue pour dire « ni Le Pen ni Chirac ». Ce n’est pas Jacques Chirac qui faisait barrage face à l’extrême droite. »

Pendant cette nouvelle campagne, le candidat dit vouloir faire entendre « la voix des travailleurs ». « Lutte ouvrière s’affiche comme le camp des travailleurs », insiste-t-il.

Comme en 2022, Yann Le Diagon sera accompagné de sa suppléante Lamya Khraief, 45 ans, enseignante à Trélazé. Le binôme défendra les idées du parti porté par Nathalie Arthaud : « On veut dire au monde du travail de nous rejoindre dans la lutte des classes, de s’organiser autour d’un parti qui défend réellement leurs intérêts et de refuser toutes les guerres et les discours nationalistes. »